BIC – Cession ou cessation d’activité– Décès de l’exploitant

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Le décès de l’exploitant d’une entreprise industrielle ou commerciale entraîne
les mêmes conséquences que la cession ou la cessation d’une telle entreprise
(CGI,
art. 201-4
).

Il y a lieu à imposition immédiate des bénéfices réalisés dans cette entreprise
et non encore taxés au moment du décès, et cela, même s’il y a continuation de
l’exploitation dans le cadre familial et, par suite, exonération sous certaines
conditions des plus-values apparaissant au moment du décès
(CGI,
art.41
).

En effet, nonobstant le régime de faveur qui est prévu en ce qui concerne la
plus-value du fonds de commerce constatée à l’occasion du décès de l’ancien
exploitant, les héritiers ne sont pas fondés à prétendre que l’exploitation du
défunt doit être réputée se poursuivre entre leurs mains (CE, arrêt du 21 avril
1947, req. n° 78520, RO, p. 198).

De même, on doit considérer qu’il y a changement d’exploitant au sens de
l’article
201 du CGI
lorsqu’une veuve reprend pour son compte personnel le fonds de
commerce précédemment exploité par son mari comme bien commun (CE, arrêt du 24
janvier 1944, req. n° 73361, RO, p. 18).

Les héritiers doivent, dans les six mois de la date du décès, produire la
déclaration des résultats imposables ainsi que les documents qui doivent y être
annexés.

📄 Circulaire officielle

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Hassan KOHEN
Avocat Associé

Hassan Kohen

Avocat au Barreau de Paris • Droit Pénal & Droit du Travail

Maître Kohen, avocat à Paris en droit pénal et droit du travail, accompagne ses clients avec rigueur et discrétion dans toutes leurs démarches juridiques, qu'il s'agisse de procédures pénales ou de litiges liés au droit du travail.

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