Article R356-3 – Code des assurances

Article R356-3 du Code pénal

Définition et application par la jurisprudence


Texte de loi

Article R356-3

I.-Afin d’assurer que toutes les autorités concernées disposent des mêmes informations pertinentes disponibles, sans préjudice de leurs responsabilités respectives et indépendamment du fait qu’elles soient établies ou non dans le même Etat membre, l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution échange avec les autres autorités de contrôle concernées ces informations afin de permettre et de faciliter l’exercice de leurs tâches de contrôle. A cette fin, l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution communique sans délai toute information pertinente dès qu’elle devient disponible ou à la demande d’autres autorités, notamment : 1° Les informations concernant des actions du groupe et des autorités de contrôle ; 2° Les informations fournies par le groupe ; 3° Les informations prévues par l’article 357 du règlement délégué (UE) n° 2015/35 de la Commission du 10 octobre 2014. II.-Si une autorité de contrôle a omis de communiquer à l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution des informations pertinentes, ou si les demandes de coopération présentées par l’Autorité, en particulier d’échange d’informations pertinentes, ont été rejetées ou n’ont pas été suivies d’effet dans un délai de deux semaines, l’Autorité peut saisir l’Autorité européenne des assurances et des pensions professionnelles. III.-L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution en tant que contrôleur de groupe transmet aux autorités de contrôle concernées et à l’Autorité européenne des assurances et des pensions professionnelles les informations concernant la structure juridique du groupe, son système de gouvernance et sa structure opérationnelle. IV.-L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution convoque sans délai une réunion de toutes les autorités compétentes concernées, au moins dans les cas suivants : 1° Quand elle a connaissance de l’existence d’une violation sérieuse de l’exigence relative au capital de solvabilité requis ou d’une violation de l’exigence relative au minimum de capital requis, de la part d’une entreprise d’assurance ou de réassurance ; 2° Quand elle constate un écart important par rapport au capital de solvabilité requis au niveau du groupe, calculé sur la base des données consolidées, ou au capital de solvabilité requis du groupe sur une base agrégée, selon la méthode de calcul appliquée conformément aux articles R. 356-19 à R. 356-22 ; 3° Lorsque toute autre circonstance exceptionnelle se produit ou s’est produite.

Source : Légifrance (DILA) – Licence Ouverte 2.0

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