Article 39 C – Code general des impots

Article 39 C du Code pénal

Définition et application par la jurisprudence


Texte de loi

Article 39 C

L’amortissement des biens donnés en location ou mis à disposition sous toute autre forme est réparti sur la durée normale d’utilisation suivant des modalités fixées par décret en conseil d’Etat. En cas de location ou de mise à disposition de biens sous toute autre forme consentie par une personne physique, par une société soumise au régime prévu à l’article 8, par une copropriété visée à l’article 8 quater ou 8 quinquies, ou par un groupement au sens des articles 239 quater, 239 quater B ou 239 quater C, le montant de l’amortissement des biens ou des parts de copropriété admis en déduction de la base imposable ne peut excéder, au titre d’un même exercice, celui du loyer acquis, ou de la quote-part du résultat de la copropriété, diminué du montant des autres charges afférentes à ces biens ou parts. La limitation de l’amortissement ne s’applique pas à la part de résultat revenant aux entreprises utilisatrices des biens, lorsque la location ou la mise à disposition n’est pas consentie, directement ou indirectement, par une personne physique. Les dispositions du deuxième alinéa ne s’appliquent pas pour déterminer la part de résultat imposable selon les modalités prévues à l’article 238 bis K au nom des associés, copropriétaires ou membres soumis à l’impôt sur les sociétés, lorsque les contrats de location ont été conclus ou les mises à disposition sont intervenues antérieurement au 25 février 1998 ou lorsque l’acquisition des biens loués ou mis à disposition a fait l’objet d’une demande parvenue à l’autorité administrative avant le 15 septembre 1997 et portant sur l’un des agréments visés aux articles 238 bis HA, 238 bis HC et 238 bis HN, sauf en cas de location directe ou indirecte par une personne physique. Il en va de même de la part de résultat imposable au nom des associés, copropriétaires ou membres soumis à l’impôt sur le revenu lorsque les mises à disposition, sauf celles de biens mis par une entreprise à la disposition de l’un de ses dirigeants ou d’un membre de son personnel, sont intervenues antérieurement à la même date. L’entreprise qui donne en location un bien dans les conditions prévues au 1° de l’article 1er de la loi n° 66-455 du 2 juillet 1966 relative aux entreprises pratiquant le crédit-bail ne peut constituer une provision pour prendre en compte la différence entre la valeur résiduelle du bien et le prix convenu pour l’acceptation de la promesse unilatérale de vente. (1) Annexe II, art. 30 à 32.

Source : Légifrance (DILA) – Licence Ouverte 2.0

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