Article D112-25 – Code de la justice penale des mineurs

Article D112-25 du Code pénal

Définition et application par la jurisprudence


Texte de loi

Article D112-25

Le chef de l’établissement public local d’enseignement ou de l’établissement privé sous contrat adresse au juge des enfants et au service chargé de la mesure éducative judiciaire un rapport après les quinze premiers jours de placement et un rapport intermédiaire sur le déroulement du placement. Il les informe sans délai de tout événement, notamment une exclusion temporaire de l’établissement ou de l’un de ses services annexes, de nature à justifier une modification du placement.

Source : Légifrance (DILA) – Licence Ouverte 2.0

Consulter sur Légifrance

Application par la jurisprudence

Nota bene — en pratique, la jurisprudence cite rarement l’article D112‑25 CJPM nommément, mais l’applique comme norme réglementaire d’exécution des principes législatifs sur le discernement et l’atténuation des peines. Les juges vérifient concrètement que les conditions et modalités prévues par le CJPM sont respectées et que les décisions sont spécialement motivées, notamment lorsque l’on s’écarte de l’atténuation pour les plus de 16 ans. Ils articulent ce contrôle avec la définition du discernement de l’article L. 11‑1 (présomption avant 13 ans), telle qu’interprétée et précisée par les textes ministériels et la pratique. En cas d’écarts procéduraux portant atteinte aux droits des mineurs, la Cour de cassation n’hésite pas à censurer ou à prononcer des nullités, ce qui illustre l’effectivité de ces règles réglementaires dans le contentieux.


Jurisprudence citant cet article

Aucune jurisprudence analysée pour le moment.


Besoin d’un conseil ?

Notre cabinet intervient sur Paris et en France entière pour toute question relative à l’application de cet article.

Téléphone : 06 89 11 34 45

Prendre rendez-vous

📄 Circulaire officielle

Nos données proviennent de la Cour de cassation (Judilibre), du Conseil d'État, de la DILA, de la Cour de justice de l'Union européenne ainsi que de la Cour européenne des droits de l'Homme.

En savoir plus sur Kohen Avocats

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Poursuivre la lecture