Article 222-36 – Code pénal

Article 222-36 du Code pénal

Définition et application par la jurisprudence


Texte de loi

Article 222-36

L’importation ou l’exportation illicites de stupéfiants sont punies de dix ans d’emprisonnement et de 7 500 000 euros d’amende. Ces faits sont punis de trente ans de réclusion criminelle et de 7 500 000 euros d’amende lorsqu’ils sont commis en bande organisée. Les deux premiers alinéas de l’article 132-23 relatif à la période de sûreté sont applicables aux infractions prévues par le présent article. Les personnes physiques ou morales coupables du délit prévu à la présente section encourent également la peine complémentaire suivante : interdiction de l’activité de prestataire de formation professionnelle continue au sens de l’ article L. 6313-1 du code du travail pour une durée de cinq ans.

Source : Légifrance (DILA) – Licence Ouverte 2.0

Consulter sur Légifrance

Application par la jurisprudence

Nota bene — art. 222-36 CP (importation ou exportation illicites de stupéfiants) est retenu dès que les juges caractérisent des actes matériels d’acheminement transfrontalier, la simple appartenance à un réseau ne suffisant pas à elle seule sans faits précis d’importation.

L’infraction s’articule avec 222-41 (définition des stupéfiants) et, en cas de bande organisée (art. 132-71), l’aggravation s’applique lorsque l’organisation et la répartition des rôles sont établies.

Sur les peines, la confiscation des biens liés au trafic est de plein droit dans le champ 222-34 à 222-38, fréquemment confirmée par les cours d’appel.


Jurisprudence citant cet article

Aucune jurisprudence analysée pour le moment.


Besoin d’un conseil ?

Notre cabinet intervient sur Paris et en France entière pour toute question relative à l’application de cet article.

Téléphone : 06 89 11 34 45

Prendre rendez-vous

📄 Circulaire officielle

Nos données proviennent de la Cour de cassation (Judilibre), du Conseil d'État, de la DILA, de la Cour de justice de l'Union européenne ainsi que de la Cour européenne des droits de l'Homme.

En savoir plus sur Kohen Avocats

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Poursuivre la lecture