Article 225-12-2 – Code pénal

Article 225-12-2 du Code pénal

Définition et application par la jurisprudence


Texte de loi

Article 225-12-2

Les peines sont portées à cinq ans d’emprisonnement et 75000 euros d’amende : 1° Lorsque l’infraction est commise de façon habituelle ou à l’égard de plusieurs mineurs ; 2° Lorsque le mineur a été mis en contact avec l’auteur des faits grâce à l’utilisation, pour la diffusion de messages à destination d’un public non déterminé, d’un réseau de communication ; 3° Lorsque les faits sont commis par une personne qui abuse de l’autorité que lui confèrent ses fonctions. Les peines sont portées à sept ans d’emprisonnement et 100000 euros d’amende lorsqu’il s’agit d’un mineur de quinze ans.

Source : Légifrance (DILA) – Licence Ouverte 2.0

Consulter sur Légifrance

Application par la jurisprudence

Nota bene — En pratique, les juridictions retiennent l’aggravation de l’article 225-12-2 dès qu’un des critères est caractérisé: réitération des achats d’actes sexuels, pluralité de personnes, recours à un réseau de communication ouvert au public (sites, apps), abus d’autorité, ou mise en danger/violences. Elles cumulent la qualification avec le délit de base de recours à la prostitution (art. 225-12-1), en vérifiant concrètement les preuves de l’habitude, de l’usage d’internet ou du lien d’autorité. La présence d’un mineur de moins de 15 ans fait automatiquement passer le plafond à dix ans et 150 000 € d’amende. À noter, compétence française possible pour des faits commis à l’étranger par un Français ou résident habituel via l’art. 225-12-3.


Jurisprudence citant cet article

Aucune jurisprudence analysée pour le moment.


Besoin d’un conseil ?

Notre cabinet intervient sur Paris et en France entière pour toute question relative à l’application de cet article.

Téléphone : 06 89 11 34 45

Prendre rendez-vous

📄 Circulaire officielle

Nos données proviennent de la Cour de cassation (Judilibre), du Conseil d'État, de la DILA, de la Cour de justice de l'Union européenne ainsi que de la Cour européenne des droits de l'Homme.

En savoir plus sur Kohen Avocats

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Poursuivre la lecture