Article 225-17 – Code pénal

Article 225-17 du Code pénal

Définition et application par la jurisprudence


Texte de loi

Article 225-17

Toute atteinte à l’intégrité du cadavre, par quelque moyen que ce soit, est punie d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende. La violation ou la profanation, par quelque moyen que ce soit, de tombeaux, de sépultures, d’urnes cinéraires ou de monuments édifiés à la mémoire des morts est punie d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende. La peine est portée à deux ans d’emprisonnement et à 30 000 euros d’amende lorsque les infractions définies à l’alinéa précédent ont été accompagnées d’atteinte à l’intégrité du cadavre.

Source : Légifrance (DILA) – Licence Ouverte 2.0

Consulter sur Légifrance

Application par la jurisprudence

Nota bene — art. 225-17 CP: La jurisprudence retient l’infraction dès qu’il y a un acte positif portant atteinte au respect dû au mort, au cadavre ou à une sépulture, même sans dégradation matérielle importante. Sont classiquement réprimés l’ouverture ou l’exhumation sauvage d’un cercueil, la manipulation ou mutilation d’un corps, la profanation de tombes, ainsi que la prise et diffusion d’images portant atteinte à la dignité du défunt. L’élément moral est l’intention d’accomplir l’acte (dol général), sans qu’il soit nécessaire de prouver une volonté d’outrager les proches. Les faits peuvent être cumulés avec d’autres qualifications (vol sur le corps, dégradations), et les mobiles haineux ou antireligieux aggravent la réponse pénale via d’autres textes.


Jurisprudence citant cet article

Aucune jurisprudence analysée pour le moment.


Besoin d’un conseil ?

Notre cabinet intervient sur Paris et en France entière pour toute question relative à l’application de cet article.

Téléphone : 06 89 11 34 45

Prendre rendez-vous

📄 Circulaire officielle

Nos données proviennent de la Cour de cassation (Judilibre), du Conseil d'État, de la DILA, de la Cour de justice de l'Union européenne ainsi que de la Cour européenne des droits de l'Homme.

En savoir plus sur Kohen Avocats

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Poursuivre la lecture