Article 410-1 – Code pénal

Article 410-1 du Code pénal

Définition et application par la jurisprudence


Texte de loi

Article 410-1

Les intérêts fondamentaux de la nation s’entendent au sens du présent titre de son indépendance, de l’intégrité de son territoire, de sa sécurité, de la forme républicaine de ses institutions, des moyens de sa défense et de sa diplomatie, de la sauvegarde de sa population en France et à l’étranger, de l’équilibre de son milieu naturel et de son environnement et des éléments essentiels de son potentiel scientifique et économique, notamment agricole, et de son patrimoine culturel.

Source : Légifrance (DILA) – Licence Ouverte 2.0

Consulter sur Légifrance

Application par la jurisprudence

Nota bene — L’article 410-1 n’incrimine rien par lui‑même : il fournit la définition des “intérêts fondamentaux de la Nation” et sert de clé d’interprétation pour tout le Titre I (trahison, secret‑défense, zones protégées, etc.). En pratique, les juges vérifient un lien concret et direct des faits avec l’un de ces intérêts, ce qui oriente des questions de qualification, de compétence ou de procédure spéciales, ainsi que l’application extraterritoriale des infractions via l’article 113‑10 CP. Exemples: compétence des juridictions siégeant en matière militaire pour l’infraction de zone protégée (413‑5) car elle touche la défense nationale (Crim., 31 mars 2004) et appréciation du “délit politique” par la nature de l’intérêt protégé (Crim., 28 mars 2017). Le Conseil constitutionnel contrôle, à droit constant, la proportionnalité des incriminations du Titre I au regard de ces intérêts, par exemple pour l’article 413‑4 (QPC 2025).


Jurisprudence citant cet article

Aucune jurisprudence analysée pour le moment.


Besoin d’un conseil ?

Notre cabinet intervient sur Paris et en France entière pour toute question relative à l’application de cet article.

Téléphone : 06 89 11 34 45

Prendre rendez-vous

📄 Circulaire officielle

Nos données proviennent de la Cour de cassation (Judilibre), du Conseil d'État, de la DILA, de la Cour de justice de l'Union européenne ainsi que de la Cour européenne des droits de l'Homme.

En savoir plus sur Kohen Avocats

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Poursuivre la lecture