Article D211-12 – Code penitentiaire

Article D211-12 du Code pénal

Définition et application par la jurisprudence


Texte de loi

Article D211-12

Le ministère public près la juridiction qui a prononcé une condamnation à une peine privative de liberté adresse à l’établissement pénitentiaire où la personne condamnée est détenue ou doit être détenue l’extrait de jugement ou d’arrêt, la notice individuelle prévue par les dispositions de l’article D. 158 du code de procédure pénale et, s’il y a lieu, la copie de la décision sur les intérêts civils conformément aux dispositions de l’article D. 332-11 du présent code. Le ministère public adresse en outre à l’établissement pénitentiaire, les pièces suivantes : 1° La copie du rapport de l’enquête ou des enquêtes sur la personnalité, la situation matérielle, familiale ou sociale de la personne intéressée, qui auraient été prescrites conformément aux dispositions de l’article 41 , alinéa 8, et de l’article 81 , alinéas 6 et 7 du code de procédure pénale ; 2° La copie du rapport de l’examen ou des examens médicaux, psychiatriques ou médico-psychologiques auxquels il aurait été éventuellement procédé en exécution d’une décision judiciaire ; 3° La copie du réquisitoire définitif et de la décision de condamnation ; 4° Et, s’il y a lieu, les avis mentionnés par les dispositions de l’article D. 211-13 ; 5° Le bulletin n° 1 du casier judiciaire de la personne condamnée. Ces pièces doivent être envoyées dans les plus brefs délais possibles, en privilégiant la transmission par voie électronique. L’absence de réception de l’intégralité des pièces précitées à l’expiration d’un délai d’un mois à compter du caractère définitif de la décision pénale, ne fait pas obstacle à la constitution du dossier d’orientation et à la décision d’affectation des personnes condamnées dont le temps de détention restant à exécuter est inférieur à cinq ans. Une copie des documents prévus par le présent article est également adressée, en privilégiant la transmission par voie électronique, par le ministère public au secrétariat-greffe du juge de l’application des peines compétent pour être versé dans le dossier individuel des personnes condamnées prévu par les dispositions de l’article D. 49-29 du code de procédure pénale . Le ministère public près la juridiction de condamnation ou la juridiction d’application des peines qui a prononcé une interdiction de contact ou de paraître devenue exécutoire, pendant la durée de détention d’une personne, adresse au chef de l’établissement pénitentiaire où celle-ci est détenue, en privilégiant la transmission par voie électronique, copie de la décision. Il adresse également un extrait de l’ordonnance de protection prise le cas échéant pendant cette même durée, mentionnant notamment la date d’expiration de la décision ainsi que les nom et prénom des personnes intéressées et, si ces informations sont connues, leurs date et lieu de naissance.

Source : Légifrance (DILA) – Licence Ouverte 2.0

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Application par la jurisprudence

Nota bene — je ne trouve pas, à ce stade, d’arrêts publiés citant expressément l’article D.211‑12 CPenit. Dans la pratique, les juridictions appliquent ce type de disposition réglementaire via un contrôle de légalité externe et interne: respect des formes, compétence, exactitude des faits et bonne interprétation du texte. Une irrégularité « substantielle » dans l’application de la règle n’entraîne censure que si elle a causé un grief au détenu, et les juges apprécient en outre la proportionnalité des mesures prises au regard des objectifs du service pénitentiaire.


Jurisprudence citant cet article

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