Article L312-2 – Code penitentiaire

Article L312-2 du Code pénal

Définition et application par la jurisprudence


Texte de loi

Article L312-2

Les personnes détenues peuvent élire domicile auprès de l’établissement pénitentiaire : 1° Pour l’exercice de leurs droits civiques, lorsqu’elles ne disposent pas d’un domicile personnel ; 2° Pour prétendre au bénéfice des droits mentionnés aux articles L. 121-1 et L. 264-1 du code de l’action sociale et des familles, lorsqu’elles ne disposent pas d’un domicile de secours ou d’un domicile personnel au moment de leur entrée en détention ou ne peuvent en justifier ; 3° Pour faciliter leurs démarches administratives.

Source : Légifrance (DILA) – Licence Ouverte 2.0

Consulter sur Légifrance

Application par la jurisprudence

Nota bene — application de l’article L. 312-2 du Code pénitentiaire

La jurisprudence contrôle que les restrictions aux droits des personnes détenues prises sur le fondement de L. 312-2 sont nécessaires, adaptées et proportionnées au maintien de la sécurité et du bon ordre, avec un contrôle effectif du juge administratif depuis le recul de la théorie des mesures d’ordre intérieur.

Concrètement, les juridictions valident les limitations d’accès à certains contenus ou communications quand l’administration justifie un risque avéré pour la sécurité ou la prévention des troubles, et censurent celles qui reposent sur des motifs trop généraux ou insuffisamment étayés.

Les commentaires doctrinaux soulignent ce triple test de proportionnalité et l’exigence de motivation individualisée pour toute restriction aux droits reconnus par L. 312-2.


Jurisprudence citant cet article

Aucune jurisprudence analysée pour le moment.


Besoin d’un conseil ?

Notre cabinet intervient sur Paris et en France entière pour toute question relative à l’application de cet article.

Téléphone : 06 89 11 34 45

Prendre rendez-vous

📄 Circulaire officielle

Nos données proviennent de la Cour de cassation (Judilibre), du Conseil d'État, de la DILA, de la Cour de justice de l'Union européenne ainsi que de la Cour européenne des droits de l'Homme.

En savoir plus sur Kohen Avocats

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Poursuivre la lecture