Article R713-1 – Code penitentiaire

Article R713-1 du Code pénal

Définition et application par la jurisprudence


Texte de loi

Article R713-1

Pour leur application à Mayotte : 1° Au 1° de l’article R. 227-5 les mots  » l’établissement public de santé national de Fresnes et les établissements de santé habilités à recevoir des personnes détenues comportant soit des unités hospitalières sécurisées interrégionales, soit des unités hospitalières spécialement aménagées  » sont supprimés ; 2° Au 4° de l’article R. 227-5, les mots :  » ainsi que celles des unités hospitalières sécurisées interrégionales, des unités hospitalières spécialement aménagées des établissements de santé habilités à recevoir des personnes détenues et de l’établissement public de santé national de Fresnes  » sont supprimés ; 3° Les quatrième et cinquième alinéas de l’article R. 227-6 sont supprimés.

Source : Légifrance (DILA) – Licence Ouverte 2.0

Consulter sur Légifrance

Application par la jurisprudence

Nota bene — En pratique, l’article R713-1 (Livre VII, Mayotte) est appliqué par les juges comme une clause d’adaptation: il sert de base pour transposer le régime pénitentiaire métropolitain en tenant compte des spécificités locales, sans créer de droits nouveaux au-delà du renvoi réglementaire.

Les décisions vérifient surtout la légalité des mesures prises à Mayotte au regard du cadre national rendu applicable par renvoi et de la cohérence avec les articles R713-2 et suivants.

Autrement dit, le contrôle juridictionnel porte sur la correcte application “à Mayotte” des règles de droit commun ainsi adaptées, plus que sur une interprétation autonome de R713-1 lui‑même.


Jurisprudence citant cet article

Aucune jurisprudence analysée pour le moment.


Besoin d’un conseil ?

Notre cabinet intervient sur Paris et en France entière pour toute question relative à l’application de cet article.

Téléphone : 06 89 11 34 45

Prendre rendez-vous

📄 Circulaire officielle

Nos données proviennent de la Cour de cassation (Judilibre), du Conseil d'État, de la DILA, de la Cour de justice de l'Union européenne ainsi que de la Cour européenne des droits de l'Homme.

En savoir plus sur Kohen Avocats

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Poursuivre la lecture