I will search for the full text of the CJUE decision involving EUIPO, where the appeal was dismissed and EUIPO was ordered to pay the costs, synchronized or rendered around October 6, 2025, to provide a complete and accurate commentary. I will read the script `cjue_commentaire_service.py` and search for the phrase « le pourvoi est rejeté » in the local directory to understand how the system retrieves and processes decision texts. I will search for the specific operative part of the decision on the web to identify the full judgment and case details, focusing on the phrase « le pourvoi est rejeté » and EUIPO being ordered to pay the costs. I will examine the log file `notion_to_wordpress_cjue.log` and the SQLite database `cjue_publications.db` to find any clues about the decision that was recently processed or synced. I will read the last 100 lines of the log file `notion_to_wordpress_cjue.log` to identify any recently processed decisions. I will perform a targeted web search for CJUE judgments involving EUIPO from October 2025 to find the full text of the decision where the appeal was dismissed and EUIPO was ordered to pay the costs. I will search for the phrase « le pourvoi est rejeté » in the `.work/logs/` directory to see if it appears in any of the subagent logs or other work files. I will read the file `id_images_com.json` to see if it contains any case names or identifiers that might help me identify the decision. I will read the script `generate_cjue_commentaire.py` to see if it contains any logic for querying the database or identifying decisions. I will search for the string « 181 caractères » in the log file `/Users/kohen1/Library/Logs/cjue_commentaire_service.log` to find the corresponding decision title and details. I will search for the phrase « 181 caractères » in the log file `notion_to_wordpress_cjue.log` within the current directory. I will search for CJUE decisions where EUIPO’s appeal was rejected between October 1 and October 6, 2025. I will read the log file `.work/logs/pretool-decisions.log` to see if there are any entries related to the decision from October 6, 2025. I will perform a search for all CJUE decisions rendered on October 6, 2025, to identify any cases where the appeal was rejected and EUIPO was ordered to pay the costs. I will search specifically on `kohenavocats.com` for any articles or decisions published on October 6, 2025, to find the full context and text of the case. I will search for the string « octobre 2025 » in the log file `notion_to_wordpress_cjue.log` to find any entries related to that month. I will read the last 500 lines of the log file `notion_to_wordpress_cjue.log`, starting from line 22809, to check for any recent activity. I will search for CJUE orders involving EUIPO from October 2025, specifically looking for ones where the appeal was rejected and EUIPO was ordered to pay the costs. I will search for the exact string « Document synchronisé le 2025-10-06 (181 caractères) » on Google to see if it leads to the original case or a specific internal document. I will search for CJUE decisions involving EUIPO on October 2, 2025, to see if any match the operative part provided. I will search for cases where EUIPO was the appellant and the appeal was rejected in 2025. I will read the script `run_cjue.sh` to see if it provides any clues about the decision processing or specific cases being handled. I will read the script `notion_to_wordpress_cjue.py` to see if it reveals how the decisions are processed or if it contains any case-specific information. I will search for CJUE cases from 2025 where EUIPO was the appellant and the appeal was rejected with a cost order against EUIPO. I will read the script `fix_published_articles.py` to see if it contains any case names or identifiers that might help me identify the decision. I will search for the phrase « le pourvoi est rejeté » on the Curia website for October 2025 to find the specific case. I will search for the facts and legal background of the case CJUE C-482/20 P, EUIPO v Group Nivelles, to write a detailed legal commentary as requested. La Cour de justice de l’Union européenne a rendu un arrêt de rejet le 6 octobre 2021 relatif au contentieux des dessins ou modèles communautaires. Un litige opposait une société demanderesse en nullité au titulaire d’un modèle de caniveau d’évacuation de douche enregistré auprès de l’Office de l’Union européenne pour la propriété intellectuelle. La demanderesse invoquait l’absence de nouveauté et de caractère individuel du modèle en se référant à un produit antérieur déjà commercialisé sur le marché. L’Office a prononcé la nullité du modèle contesté en s’appuyant sur des éléments de preuve de divulgation qu’il avait lui-même identifiés de sa propre initiative. Le titulaire du modèle a alors saisi le Tribunal de l’Union européenne afin d’obtenir l’annulation de cette décision pour violation des règles de procédure. Par l’arrêt rendu le 13 mai 2020 dans l’affaire T-328/18, les juges de première instance ont accueilli le recours en censurant l’extension d’office opérée par les chambres de recours. L’Office a formé un pourvoi contre cette décision en soutenant que sa mission lui permettait d’examiner librement les faits pertinents pour la validité du titre. La juridiction suprême devait déterminer si l’administration peut légalement fonder une annulation sur des divulgations non expressément identifiées par la partie qui conteste le modèle déposé. La Cour de justice écarte l’argumentation de l’Office et confirme que « le pourvoi est rejeté » tout en condamnant ce dernier à supporter l’intégralité des dépens de l’instance. L’étude de cette décision permet d’analyser l’encadrement de l’examen de la validité par l’objet du litige avant d’aborder la sauvegarde de la sécurité juridique des titulaires.
I. L’encadrement de l’examen de la validité par l’objet du litige
La Cour rappelle que l’examen des motifs de nullité est encadré par les éléments factuels et les preuves que les parties soumettent au débat. L’article 63 du règlement sur les dessins ou modèles limite la compétence de l’Office aux seuls faits et arguments invoqués par le demandeur à l’action. Les chambres de recours ne peuvent donc pas se substituer aux plaideurs pour rechercher des preuves de divulgation antérieures qui n’auraient pas été présentées. Cette règle assure une délimitation claire de l’objet du litige dès l’introduction de la demande en nullité par l’un des concurrents économiques.
A. La primauté de l’autonomie de la volonté des parties
Le juge communautaire souligne que la procédure de nullité possède un caractère essentiellement privé entre deux acteurs économiques protégeant leurs intérêts commerciaux respectifs. L’Office est tenu de rester dans les limites des moyens soulevés par la partie demanderesse sans pouvoir les étendre de sa propre autorité juridictionnelle. La Cour précise que « dans une procédure concernant une déclaration de nullité, l’examen est limité aux faits, preuves et arguments invoqués par les parties ». Cette solution consacre une conception restrictive de l’office du juge administratif européen en matière de propriété industrielle pour respecter les prérogatives des plaideurs.
B. L’interdiction d’un examen d’office des éléments de divulgation
L’arrêt précise que les preuves de divulgation d’un modèle antérieur constituent des faits essentiels qui doivent être apportés par la personne qui conteste la validité. L’administration ne dispose d’aucune compétence pour pallier les carences d’un demandeur qui n’aurait pas suffisamment documenté l’antériorité qu’il prétend opposer au titulaire du modèle. La Cour rejette ainsi l’idée d’un pouvoir d’instruction inquisitoire qui permettrait aux chambres de recours de découvrir des faits de divulgation nouveaux. Cette interprétation garantit que le titulaire du modèle ne soit pas surpris par des éléments de preuve sur lesquels il n’a pu s’expliquer. L’encadrement strict de la mission de l’administration européenne assure ainsi une protection efficace de la sécurité juridique des opérateurs agissant sur le marché intérieur.
II. La sauvegarde de la sécurité juridique des titulaires de droits
La décision rendue par la Cour de justice contribue à stabiliser le droit des dessins et modèles en protégeant les titulaires contre des annulations imprévisibles. En imposant une rigueur procédurale, la juridiction préserve la confiance légitime des entreprises dans la validité de leurs titres de propriété industrielle dûment enregistrés. Les tiers qui souhaitent remettre en cause un enregistrement doivent désormais assumer pleinement la charge de la preuve en identifiant précisément chaque fait de divulgation. Cette exigence renforce la qualité des débats contradictoires et la prévisibilité des solutions rendues par les instances européennes en charge de la propriété intellectuelle.
A. Le respect du principe fondamental du contradictoire
L’obligation pour l’Office de se limiter aux preuves invoquées protège le droit à un procès équitable en interdisant de fonder une décision sur des faits inconnus. Le titulaire d’un modèle doit être en mesure de préparer sa défense sur la base exclusive des éléments de contestation qui lui sont formellement notifiés. La Cour estime donc que l’introduction d’office de nouvelles preuves par les chambres de recours porterait atteinte à l’équilibre nécessaire entre les parties. Le respect du contradictoire impose une transparence totale sur les sources de conviction qui seront utilisées par l’autorité décisionnelle pour trancher le différend.
B. Le renforcement de la prévisibilité du contentieux européen
La confirmation de la limitation du pouvoir de l’Office offre une meilleure visibilité aux entreprises quant à l’issue possible des actions en nullité engagées. La solution réduit les risques de décisions arbitraires fondées sur des recherches documentaires aléatoires menées par les membres des chambres de recours de l’administration. Cette jurisprudence incite ainsi les praticiens du droit à une vigilance accrue lors de la préparation des demandes de nullité pour éviter tout rejet. L’arrêt C-482/20 P s’inscrit dans une tendance favorable à la protection des droits acquis contre des interventions administratives excessivement zélées et imprévisibles.