CTX – La juridiction gracieuse – Délais d’instruction des demandes gracieuses

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I. Principe

Le silence gardé plus de deux mois par le service vaut décision de rejet.

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II. Exceptions

Lorsque la complexité de la demande le justifie, et à condition d’en avoir informé le demandeur
avant l’expiration du délai visé ci-dessus, le délai au terme duquel le silence gardé par l’Administration vaut décision de rejet est fixé à quatre mois en ce qui concerne les
demandes gracieuses mentionnées à l’article
L
247 du LPF tendant à la remise totale ou partielle :

– d’impôts directs ou de pénalités fiscales ou à une décharge de responsabilité ;

– d’amendes fiscales, de majorations d’impôts ou des sommes dues au titre de l’intérêt de retard
visé à l’article 1727 du CGI, lorsque ces pénalités et, le cas échéant, les impositions auxquelles elles s’ajoutent sont
définitives.

Le délai au terme duquel le silence gardé par l’Administration vaut décision de rejet est fixé à
quatre mois en ce qui concerne les demandes gracieuses mentionnées à l’article L.247 du LPF tendant à
obtenir par voie de transaction une atténuation d’amendes fiscales ou de majorations d’impôts lorsque ces pénalités et, le cas échéant, les impositions auxquelles elles s’ajoutent ne sont pas
définitives.

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Hassan KOHEN
Avocat Associé

Hassan Kohen

Avocat au Barreau de Paris • Droit Pénal & Droit du Travail

Maître Kohen, avocat à Paris en droit pénal et droit du travail, accompagne ses clients avec rigueur et discrétion dans toutes leurs démarches juridiques, qu'il s'agisse de procédures pénales ou de litiges liés au droit du travail.

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