Article R345-7 – Code penitentiaire

Article R345-7 du Code pénal

Définition et application par la jurisprudence


Texte de loi

Article R345-7

Les lettres adressées par les personnes détenues aux organismes sociaux sont transmises sous pli fermé, sous le contrôle du service pénitentiaire d’insertion et de probation.

Source : Légifrance (DILA) – Licence Ouverte 2.0

Consulter sur Légifrance

Application par la jurisprudence

Nota bene — En pratique, les juges exigent que toute mesure fondée sur l’article R345‑7 (contrôle/retenue de correspondances) soit précisément motivée, individualisée et proportionnée aux impératifs de sécurité ou de prévention des infractions, à défaut de quoi elle est annulée par le juge administratif.

Les correspondances spécialement protégées (avocat, autorités judiciaires, etc.) ne peuvent être restreintes qu’à titre exceptionnel et pour des raisons impérieuses, sous un contrôle de stricte proportionnalité inspiré notamment par la jurisprudence CEDH sur les droits des détenus.

En cas d’atteinte grave et manifestement illégale à la liberté d’expression ou au secret des échanges, le juge des référés peut ordonner des mesures de sauvegarde rapides.


Jurisprudence citant cet article

Aucune jurisprudence analysée pour le moment.


Besoin d’un conseil ?

Notre cabinet intervient sur Paris et en France entière pour toute question relative à l’application de cet article.

Téléphone : 06 89 11 34 45

Prendre rendez-vous

📄 Circulaire officielle

Nos données proviennent de la Cour de cassation (Judilibre), du Conseil d'État, de la DILA, de la Cour de justice de l'Union européenne ainsi que de la Cour européenne des droits de l'Homme.

En savoir plus sur Kohen Avocats

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Poursuivre la lecture